2 Rue Paul Achard, Avignon
06 58 89 74 76
Le Mardi de 18h - 21h30, Vendredi 18h30 - 20h30, Samedi 14h - 18h.
L’arc subit de nombreuses vibrations dues : aux branches, à la corde, à l’archer et à la poignée lorsque la corde est libérée.Les branches non équilibrées provoquent une vibration asymétrique de l’arc. Il peut s’avérer nécessaire, dans ce cas de régler le tiller de l’arc.La corde transmettra d’autant des vibrations que la décoche de l’archer manquera de souplesse. Pour minimiser au maximum cet effet (verticalement et horizontalement), l’archer doit relâcher ses doigts lors de la décoche pour laisser la corde s’échapper naturellement. Il ne doit pas arracher la corde ou forcer l’ouverture de ses doigts.L’archer imprime également des vibrations de faible fréquence à l’arc pendant l’armement et la visée. Ces tremblements peuvent être dus à la difficulté de tendre la corde, le poids de l’arc, la fatigue mais également aux rythmes internes de l’archer (respiration, tension musculaire,…). Les vibrations peuvent être réduites par l’ajout de stabilisateurs.
La posture de l’archer est un élément important dans sa progression. Au plus tôt, il acquiert une bonne posture, au mieux, il progressera en tir à l’arc.Un des risques majeur de dérive de la posture est son effondrement. Déséquilibré par le poids de l’arc, concentrant son effort vers l’arrière parce qu’il est difficile de bien baisser son épaule avec un arc puissant, l’archer s’effondre vers l’arrière (voir ci-dessus). Le haut du corps bascule donc vers l’arrière et l’archer doit compenser en ramenant la tête vers l’avant.De ceci, il résulte une perte d’efficacité (réduction de la distance œil/doigts de corde) et une sous-allonge de l’archer.
Les doigts ne sont jamais positionnés au hasard lorsque l'on pratique le tir à l'arc.Ceux de la main d’arc doivent être les plus relâchés possibles. Ils ne doivent pas agripper la poignée sous peine de provoquer des mouvements involontaires sur l’arc lors de la décoche. S’ils n’agrippent pas la poignée mais sont tout de même crispés, cela signifie que toute la main est crispée. Il peut en résulter les mêmes inconvénients qu’en la poignée est agrippée.Une dragonne de doigts peut induire une crispation dans les doigts. Il faudra éviter son utilisation si la maîtrise du relâchement des doigts n’est pas acquise. Dans ce cas, la dragonne de poignet est mieux indiquée.Il y a un avantage, souvent non soupçonné, à relâcher ses doigts de la main d’arc : par symétrie, le corps tendra à appliquer la même décontraction sur les doigts de la main de corde. Il sera donc d’autant plus aisé de relâcher les doigts de la main de corde lors de la décoche de la flèche. La position des doigts sur la corde peut varier d’un individu à l’autre. Dans tous les cas, il est fortement souhaitable que la corde soit bien calée dans le creux formé par la première phalange.
Après l’armement, la position du bras par rapport aux épaules et au bras d’arc est primordiale.Le coude du bras de corde ne doit ni être trop haut (alignement médiocre avec la flèche), ni être trop bas (alignement incorrect, les épaules sont peu sollicitées). La traction doit se faire par le dos et peut se visualiser par un rapprochement des omoplates. Les muscles du dos sont plus puissants et endurants que les muscles des bras. Ce sont donc eux qu’il faut veiller à faire le plus travailler.
La figure A montre une position correcte du bras d’arc. Il n’y a pas de torsion de l’avant-bras ou du poignet et l’axe de l’arc se positionne naturellement en dehors du bras.La figure B montre une position incorrecte, le bras rentrant, l’axe de l’arc se prolongeant dans le bras. Cette position du bras favorise les meurtrissures au bras lorsque la corde est libérée lors du tir à l'arc. C’est un défaut plus courant chez les femmes que chez les hommes. Il faut donc contrer les rotations des os de l’avant-bras et de l’humérus en les réalignant comme sur la figure A.